M. Obama a déclaré samedi qu'il avait pris la décision de principe de frappes contre le régime syrien mais demandé au Congrès de donner son feu vert à une telle opération, éloignant à court terme la perspective d'une intervention américaine à laquelle M. Hollande avait apporté son soutien.
Le responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, n'a pas donné plus de détails sur la conversation entre MM. Obama et Hollande. La France s'est retrouvée propulsée dans la position de principale alliée des Etats-Unis dans le dossier syrien après le forfait de la Grande-Bretagne où le Parlement a voté cette semaine contre une intervention armée.
Mais ce responsable américain a souligné que la requête de M. Obama de solliciter l'approbation du Congrès permettrait aussi au président de tenter d'élargir une coalition internationale face au régime de Bachar al-Assad, et qu'il s'y emploierait en particulier en marge du sommet du G20 prévu jeudi et vendredi prochains à Saint Pétersbourg (Russie).
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