Le quotidien américain New York Times et le réseau social Twitter ont momentanément perdu le contrôle de leurs sites internet, à la suite d'une attaque informatique revendiquée mercredi par une organisation revendiquant son soutien au président syrien Bachar el-Assad.
L'Armée électronique syrienne (AES), qui a également revendiqué une attaque contre le Huffington Post, est déjà à l'origine de plusieurs attaques de ce type contre des médias qu'elle considère hostile au gouvernement syrien, parmi lesquels CNN, Time et le Washington Post.
Seul le site du New York Times a cessé de fonctionner pendant plusieurs heures. L'attaque n'a affecté que la plate-forme de blogs du site britannique du Huffington Post, et Twitter a annoncé avoir été perturbé pendant une heure et demi, sans que la confidentialité des informations de ses utilisateurs soit mise en danger.
L'AES a effectué son attaque en piratant le groupe australien Melbourne IT qui fournit et gère les noms de domaine visés, ainsi que ceux des sites de Microsoft et Yahoo.
"Cela aurait pu être l'une des pires attaques de l'histoire, s'ils l'avaient menée de façon plus subtile et efficace", juge HD Moore, responsable des recherches chez Rapid7, un groupe spécialisé dans la cybersécurité.
L'attaque a été effectuée alors que la perspective de frappes aériennes occidentales en Syrie se précise d'heure en heure, à la suite d'un assaut chimique supposément mené il y a une semaine.
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