Vers 13H45 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 64,04 points à 14.882,42 points.
Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 29,71 points, à 3.627,86 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 baissait de 0,68% (-11,26 points), à 1.645,52 points.
La Bourse de New York avait clôturé en baisse lundi, se retournant peu avant la clôture suite aux propos du secrétaire d'Etat américain John Kerry affirmant que le régime syrien avait fait usage d'armes chimiques: le Dow Jones avait cédé 0,43% à 4.946,46 points et le Nasdaq était revenu à un niveau quasi stable, perdant 0,22 point à 3.657,57 points.
"Les investisseurs redoutent que de possibles représailles soient menées par les Etats-Unis contre la Syrie en raison de son usage présumé d'armes chimiques" le 21 août, souligne-t-on chez Shaeffer's Investment Research.
John Kerry a affirmé catégoriquement lundi à Washington que des armes chimiques avaient été utilisées dans le pays et que les responsables devaient "rendre des comptes", faisant craindre une intervention militaire. Les indices boursiers se sont immédiatement repliés, sur fond d'anticipation de hausses des prix de l'énergie, pétrole en tête.
Mardi avant l'ouverture, c'était au tour du secrétaire à la Défense Chuck Hagel de déclarer que les forces armées américaines étaient "prêtes" pour une action militaire si le président Barack Obama donnait son aval.
Ces vives craintes reléguaient au second plan des indicateurs plutôt de bon augure pour l'économie américaine.
L'enquête Case-Shiller publiée par Standard and Poor's a ainsi montré que le prix moyen des logements à la vente dans les vingt plus grandes métropoles du pays avait progressé de 0,9% par rapport au mois précédent.
Le moral des ménages a par ailleurs enregistré une hausse inattendue en août après avoir reculé le mois précédent.
Le marché obligataire augmentait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,754% contre 2,805% lundi soir et celui à 30 ans à 3,746% contre 3,784%.
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