"Un examen complet de la situation a conduit à reporter la visite d'une journée afin d'améliorer la préparation et la sécurité de l'équipe", a déclaré un porte-parole des Nations unies, Farhan Haq, confirmant une information avancée plus tôt dans la journée par le régime syrien.
Lundi, les inspecteurs de l'ONU avaient été pris pour cible par un sniper.
Les enquêteurs de l'ONU n'ont pas encore de "confirmation pour un accès" pour une nouvelle visite, mais M. Haq a précisé que les Nations unies attendaient ce laissez-passer dans la journée de mardi, sans donner plus de détails.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a lui "pressé toutes les parties dans le conflit de laisser passer l'équipe en sécurité", a ajouté Farhan Haq. "Il est dans l'intérêt de toutes les parties de permettre la collecte des preuves relatives à une situation dans laquelle le peuple de Syrie a beaucoup souffert", a-t-il ajouté.
Une attaque chimique d'envergure s'est vraisemblablement déroulée à Ghouta mercredi dernier et a fait des centaines de morts, selon des militants d'opposition. Certains pays occidentaux ont d'ores et déjà accusé le président syrien Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes prohibées et étudient à présent l'éventualité d'une intervention armée en Syrie.
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