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Kerry a "très peu de doutes" sur l'usage d'armes chimiques par Damas

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a téléphoné dimanche au secrétaire général de l'ONU et à ses homologues britannique, français, canadien et russe pour leur dire avoir "très peu de doutes" quant à une attaque à l'arme chimique par la Syrie le 21 août, a indiqué un diplomate.

D'après ce responsable du département d'Etat, M. Kerry a souligné auprès de Ban Ki-moon, William Hague, Laurent Fabius, John Baird et Sergueï Lavrov que "si le régime syrien voulait prouver au monde qu'il n'avait pas eu recours à des armes chimiques au cours de cet incident, il aurait cessé ses bombardements dans cette zone et offert un accès immédiat à l'ONU il y a cinq jours".

 

Le chef de la diplomatie américaine a "dit clairement, au vu des informations partagées avec nos partenaires et d'autres renseignements, (qu') y avait très peu de doutes sur l'utilisation d'une arme chimique par le régime syrien", selon des propos rapportés par le diplomate américain.

Un autre responsable américain avait déjà déclaré à l'AFP que les Etats-Unis n'avaient que "très peu de doutes" sur le fait que Damas avait au recours mercredi à une arme chimique, longtemps considéré par Washington comme une "ligne rouge".

 

En outre, pour ce responsable, le feu vert de la Syrie pour une enquête de l'ONU arrive "trop tard pour être crédible, notamment parce que les preuves disponibles ont été largement altérées par les bombardements continus menés par le régime et d'autres actes délibérés ces cinq derniers jours".

Les propos rapportés de John Kerry interviennent au moment où le président Barack Obama semble se rapprocher d'une éventuelle action militaire limitée en Syrie. Il a mené tout le week-end des consultations au plus haut niveau à la Maison Blanche et a parlé avec ses alliés, le Premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande, afin d'apporter "une réponse sérieuse" au massacre présumé dans la Ghouta orientale, près de Damas.

 

Pour autant, la Maison Blanche a démenti dimanche soir des informations du quotidien britannique Telegraph affirmant que Washington et Londres s'apprêtaient à lancer une opération armée commune "dans les prochains jours".

"Le président (Obama) n'a pas décidé d'engager une action militaire", a assuré un responsable de la présidence américaine.

Les experts de l'ONU doivent commencer à enquêter lundi sur les lieux de l'attaque chimique présumée près de Damas, après avoir obtenu un feu vert de la Syrie jugé trop tardif par les pays occidentaux.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a téléphoné dimanche au secrétaire général de l'ONU et à ses homologues britannique, français, canadien et russe pour leur dire avoir "très peu de doutes" quant à une attaque à l'arme chimique par la Syrie le 21 août, a indiqué un diplomate.
D'après ce responsable du département d'Etat, M. Kerry a souligné auprès de Ban Ki-moon, William...