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Inspecteurs de l'ONU en Syrie: Merkel critique la Russie et la Chine

La chancelière Angela Merkel critique la Russie et la Chine dont l'attitude à l'ONU a empêché l'adoption d'une déclaration demandant à la Syrie de laisser les inspecteurs de l'organisation enquêter sur une attaque chimique, dans une interview.

 

Selon les extraits de cet entretien au magazine Focus, rendus publics samedi, la chancelière affirme que "malheureusement, l'opposition de la Russie et de la Chine a empêché une déclaration formelle du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à leur (aux inspecteurs de l'ONU, ndlr) garantir un libre accès" aux zones concernées.

 

Le régime de Bachar el-Assad est accusé d'avoir utilisé des armes chimiques ayant fait un grand nombre de victimes - l'opposition syrienne parle de 1.300 morts - mercredi près de Damas.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de militants et médecins, a lui comptabilisé 170 morts et n'a pu confirmer l'utilisation d'armes chimiques. L'ONG a cependant affirmé que le régime avait violemment bombardé cette région mercredi, puis jeudi.

 

"Maintenant, il s'agit que les inspecteurs de l'ONU qui sont déjà en Syrie puissent le plus rapidement possible se rendre sur les lieux", déclare la chancelière.

 

La coalition de l'opposition syrienne s'est engagée "à assurer la sécurité" des inspecteurs de l'ONU sur les lieux des attaques présumées à l'arme chimique. Selon elle, l'armée a tiré au moins trois salves de missiles équipés de têtes chimiques sur des civils.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a averti que l'utilisation d'armes chimiques constituerait un "crime contre l'humanité" aux "graves conséquences pour celui qui l'a perpétré".

La chancelière Angela Merkel critique la Russie et la Chine dont l'attitude à l'ONU a empêché l'adoption d'une déclaration demandant à la Syrie de laisser les inspecteurs de l'organisation enquêter sur une attaque chimique, dans une interview.
 
Selon les extraits de cet entretien au magazine Focus, rendus publics samedi, la chancelière affirme que "malheureusement, l'opposition de la...