"Nous aurions souhaité de la part des pays de l'Union européenne une lecture plus avisée des faits, (mais) la société libanaise, dans toutes ses composantes, continuera à entretenir les meilleurs relations avec (ces pays)", a affirmé dans un communiqué le chef du gouvernement démissionnaire Najib Mikati.
Il a précisé que son pays "poursuivra la discussion sur ce sujet par les canaux diplomatiques".
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques, ce qui devrait s'avérer compliqué.
Ils ne vont pas aussi loin que les Etats-Unis, qui ont placé sur leur liste noire le Hezbollah dans son entier, estimant qu'il était impossible de distinguer ses branches politique et militaire
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