"Ce qui est important (...) c'est que le nouveau cabinet soit productif et efficace", a indiqué M. Salam en marge de sa rencontre avec plusieurs personalités en sa demeure à Mosseytbeh. "Le nouveau gouvernement doit garder le pays à l'écart des problèmes et des conflits dans la région", a-t-il ajouté.
Lors de son mandat, le chef du gouvernement sortant Nagib Mikati a adopté une politique de distanciation à l'égard de la crise syrienne qui affecte le Liban. Le pays est profondément divisé entre pro et anti-régime syrien et subit de plein fouet les contrecoups de la guerre qui dure depuis deux ans en Syrie.
L'engagement du Hezbollah aux côtés des troupes du président Bachar el-Assad face aux rebelles, en majorité sunnites a exacerbé les tensions sur la scène politique et rend difficile la formation d'un nouveau gouvernement.
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France