Au moins huit personnes ont été tuées vendredi dans des attentats à la bombe en Irak, dont sept près d'une mosquée sunnite à l'heure de la prière, a-t-on appris de sources sécuritaires et médicales.
Un kamikaze, portant un uniforme militaire, a fait exploser la voiture piégée qu'il conduisait à l'entrée d'une place, abritant une mosquée, à Samarra, à 110 km au nord-ouest de Bagdad, tuant sept hommes et en blessant neuf, selon la police et l'hôpital local.
La place Al-Haq, visée par l'attentat, est le lieu de rassemblement depuis plusieurs mois de manifestants sunnites qui accusent notamment le gouvernement d'arrestations arbitraires à leur encontre.
Un civil a également été tué lors de l'explosion d'une bombe au passage d'un convoi mixte de police et de l'armée sur une place centrale de Kut, un ville à majorité chiite dans le sud du pays. Dix-sept personnes, dont deux policiers, ont été blessées, selon la police et une source médicale.
En outre, deux insurgés ont été tués par l'explosion d'une bombe qu'ils s'apprêtaient à placer sur une route à Hawija, près de Kirkouk (nord), selon la police.
En début de semaine, plusieurs voitures piégées, notamment à Bagdad, avaient pris pour cibles des marchés ou magasins dans des quartiers chiites, faisant plusieurs dizaines de victimes.
L'escalade des violences a ravivé les craintes d'un nouveau conflit confessionnel entre la majorité chiite, qui contrôle le gouvernement, et la minorité sunnite, qui dominait le pays sous l'ancien président Saddam Hussein.
Un kamikaze, portant un uniforme militaire, a fait exploser la voiture piégée qu'il conduisait à l'entrée d'une place, abritant une mosquée, à Samarra, à 110 km au nord-ouest de...
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