La part des satisfaits de l'action de son administration est ainsi tombée de 57% début juin à 30% aujourd'hui, selon un sondage de l'institut Datafolha publié samedi par un journal de Sao Paulo.
Il s'agit du recul le plus brutal depuis 1990. Le président Fernando Collor avait alors gelé tous les comptes épargne pour tenter d'enrayer l'hyperinflation. Il a démissionné deux ans plus tard alors que le Congrès, qui le soupçonnait de corruption, venait d'entamer une procédure de destitution.
Jusqu'au début du mois, Dilma Rousseff jouissait d'une popularité parmi les plus élevées d'Occident. Elle a subi depuis les effets de la hausse des prix sur une opinion très sensible à l'inflation.
Les grands rassemblements des dernières semaines ne la visent pas personnellement, mais elle n'est pas épargnée par la colère des manifestants qui dénoncent les privilèges des élites et la corruption des politiques.
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