"L'objectif du discours de (Michel) Aoun à propos de l'institution militaire est de gagner des votes lors des prochaines législatives (...)", a estimé M. Geagea.
Mardi lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Rabieh, M. Aoun a rejeté la proposition faite par l’ancien Premier ministre Saad Hariri de proroger le mandat du commandant en chef de l’armée Jean Kahwagi suite aux incidents de Saïda. "Nous n’accepterons pas que les sunnites se séparent de cette institution. Nul n’a le pouvoir de le faire, d’ailleurs", a-t-il également affirmé.
M. Geagea a également estimé que les critiques du chef du CPL à l'encontre du président de la République Michel Sleiman "constituent une tentative d'isoler le dernier poste constitutionnel et souverain au sein de la République libanaise".
Mardi M. Aoun a également reproché aux "responsables de la sécurité", sans les nommer, d’avoir fait preuve de "négligence" et d’"imprévoyance", leur imputant ainsi implicitement une responsabilité dans les événements de Saïda.
Enfin M. Geagea a estimé que le Liban doit en finir avec les phénomènes similaires au cheikh salafiste Ahmad el-Assir et s'est interrogé : "Aoun est-il prêt à revoir son alliance avec le Hezbollah ?"
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