"Nous sommes aux côtés de la Syrie et s'il y a besoin, nous sommes prêts à lui fournir l'entraînement nécessaire, mais nous ne participerons pas activement à ses opérations", a-t-il dit, en soulignant que l'armée syrienne avec "l'expérience qu'elle a dans sa confrontation avec le régime sioniste peut se défendre et n'a pas besoin d'aide étrangère".
Alors qu'un haut responsable israélien a confirmé dimanche qu'Israël avait mené deux frappes en trois jours en Syrie contre des armes destinées au mouvement chiite libanais Hezbollah, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a "condamné l'attaque du régime sioniste et demandé aux pays de la région de réagir avec sagesse à ces agressions".
M. Mehmanparast a accusé Israël de chercher à "créer l'instabilité et l'insécurité dans la région (...) en provoquant des conflits à caractère ethnique et religieux".
"Les actions inhumaines et aventuristes du région sioniste (...) vont raccourcir la durée de vie de ce régime fantoche", a déclaré de son côté le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, cité par l'agence Fars.
Il a également affirmé que "l'attaque menée par le régime sioniste avait été conduite avec le feu vert des Etats-Unis, ce qui dévoile les liens entre les terroristes mercenaires et leurs protecteurs avec ce régime".
L'Iran, pays majoritairement chiite, est le principal allié régional du régime du président Bachar al-Assad et accuse régulièrement les pays occidentaux, certains pays arabes et la Turquie d'aider les rebelles syriens contre Damas.
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes