"C'est à notre gouvernement de décider où et quand notre Premier ministre ou un responsable turc se déplacent", a affirmé M. Arinç devant la presse.
"Nous n'avons pas à recevoir de permission ou de feu vert de qui que ce soit", a-t-il poursuivi, ajoutant: "le monde et M. Kerry doivent savoir que la Turquie est un pays qui peut faire ce qu'elle veut quand elle le veut".
Le vice-Premier ministre a confirmé la volonté de M. Erdogan d'effectuer une visite à Gaza mais précisé qu'aucune date n'avait encore été fixée pour un tel déplacement.
"Elle peut avoir lieu en mai ou à n'importe quelle autre date. Notre objectif est que le Premier ministre effectue cette visite. Il n'est pas possible pour l'instant d'en donner la date", a dit M. Arinç.
En visite à Istanbul, le chef de la diplomatie américaine a suggéré dimanche à M. Erdogan de reporter son projet de visite à Gaza, invoquant un moment "critique" pour l'avenir du processus de paix au Proche-Orient. "Nous jugeons qu'il serait plus utile d'attendre des circonstances favorables", avait estimé M. Kerry.
Ce projet turc a suscité l'hostilité du président palestinien Mahmoud Abbas, dont le mouvement du Fatah est le rival du Hamas, et l'embarras des Etats-Unis.
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