Le prince héritier de Bahreïn, Salman Ben Hamad Al-Khalifa, s'est dit "optimiste" sur l'issue du Dialogue national en cours avec l'opposition lors d'un point de presse samedi au circuit de Sakhir, à la veille du GP de Bahreïn de F1.
"J'aimerais qu'elles (les séances de Dialogue national) aillent plus vite, mais je suis optimiste. Elles ont lieu, c'est le plus important", a déclaré le prince Salman qui est également vice-Premier ministre.
"Toutes les parties présentes autour de la table des négociations sont très représentatives des différentes composantes de la société bahreïnie et tout le monde a l'opportunité de faire connaître ses doléances", a-t-il ajouté.
Le prince Salman considéré comme un modéré et un partisan du dialogue avec l'opposition conduite par le puissant mouvement chiite d'Al-Wefaq, n'a pas exclu de prendre part personnellement au dialogue mais a estimé que ce moment n'était pas encore venu.
L'opposition demande une véritable monarchie constitutionnelle à Bahreïn où les chiites forment la majorité de la population et où le pouvoir est entre les mains de la dynastie sunnite des Al-Khalifa depuis plus de 200 ans.
Les opposants intensifient leurs manifestations depuis 2011 à l'occasion du Grand prix pour attirer l'attention sur leurs revendications. Cette année, de nombreuses marches ont été organisées dont certaines ont été émaillées de violences.
Le prince Salman a reconnu le droit de l'opposition à manifester pacifiquement comme elle l'a fait vendredi autour de Manama mais a affirmé rejeter "les extrémistes violents".
A la question de savoir si le Grand prix de F1, dont le prince a été le promoteur sert à cacher les problèmes intérieurs de Bahreïn, le prince Salman a affirmé que son pays "n'a jamais essayé d'utiliser le GP pour cacher ses problèmes" qui doivent, a-t-il ajouté "être résolus par un processus politique qui est en cours".
"J'aimerais qu'elles (les séances de Dialogue national) aillent plus vite, mais je suis optimiste. Elles ont lieu, c'est le plus important", a déclaré le...
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