Le Front de salut national (FSN), alliance de l'opposition libérale et de la gauche égyptienne, s'est dit prêt à participer aux élections législatives prévues cette année, écartant l'hypothèse d'un boycott du scrutin avancé par les opposants laïcs la semaine dernière.
Dans un communiqué publié jeudi, le FSN se déclare prêt à prendre part aux élections et à continuer "la lutte" pour créer un climat propice à un vote libre et équitable.
Le scrutin, convoqué en avril par le président Mohammed Morsi, a été reporté par la Cour constitutionnelle et pourrait avoir lieu en octobre.
Les opposants ont rappelé qu'ils exigeaient la formation d'un gouvernement neutre et crédible et la nomination d'un procureur général indépendant. Les élections sont un moyen de sauver la nation, "si un vote libre et équitable est garanti", a déclaré le FSN.
Les législatives doivent permettre de remplacer l'Assemblée du peuple dissoute l'an dernier par décision de justice, quelques mois seulement après son élection.
La chambre haute du Parlement égyptien a voté la semaine dernière une nouvelle mouture de la loi électorale qui fixe les règles des élections de la chambre basse et doit encore être approuvée par la Cour constitutionnelle avant d'entrer en vigueur.
Dans un communiqué publié jeudi, le FSN se déclare prêt à prendre part aux élections et à continuer "la lutte"...
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