"Si Dieu le veut, nous serons à Gaza à la fin mai. Nous nous embrasserons les uns et les autres là bas", a déclaré M. Erdogan au cours d'une liaison vidéo avec un centre d'aide au développement turc dans le territoire gouverné par le mouvement islamiste Hamas, selon les médias turcs.
Le Premier ministre turc doit être reçu le 16 mai par le président américain Barack Obama, selon la Maison Blanche.
A Gaza, le vice-Premier ministre du gouvernement du Hamas a annoncé également dimanche une visite de M. Erdogan dans l'enclave palestinienne le mois prochain.
"Concernant la visite du Premier ministre turc Erdogan, je peux confirmer qu'elle aura lieu le mois prochain", a déclaré à des journalistes l'adjoint du chef du gouvernement Ismaïl Haniyeh, Ziyad al-Zaza.
Il a dit espérer que cette visite ouvrirait "de nouvelles possibilités pour mettre fin au siège" du territoire palestinien par Israël.
Il s'est aussi félicité de la "victoire de la Turquie", qui a obtenu les excuses d'Israël pour la mort de neuf de ses ressortissants lors de l'assaut des commandos israéliens le 31 mai 2010 contre une flottille qui tentait de briser le blocus maritime de Gaza.
Le Premier ministre turc avait annoncé le 23 mars envisager une prochaine visite en Cisjordanie et à Gaza, au lendemain des excuses de son homologue israélien Benjamin Netanyahu.
Déjà tendues depuis l'opération israélienne meurtrière "Plomb durci" dans la bande de Gaza (décembre 2008/janvier 2009), les relations entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques dans les années 1990, s'étaient brutalement dégradées après le raid israélien de mai 2010.
Après s'y être refusé pendant près de trois ans, M. Netanyahu a finalement présenté les excuses d'Israël par téléphone à M. Erdogan, juste avant le départ d'Israël du président américain Barack Obama le 22 mars.
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