Ces responsables ont indiqué que la marine avait intercepté le bateau "qui battait un pavillon africain" après qu'il se fut égaré dans les eaux territoriales égyptiennes.
Le bateau, avec à bord 14 membres d'équipages et 105 caisses d'armes et de munitions non identifiées, appartient à une société de sécurité africaine, selon les mêmes sources.
Le colonel Ahmed Mohamed Ali, porte-parole de l'armée, a précisé sur sa page Facebook que le propriétaire était une société de sécurité maritime chargée de sécuriser des trajets en Mer Rouge, où naviguent de nombreux pirates basés en Somalie.
"Les armes et les munitions sur ce bateau sont liées à son rôle et sa mission qui consiste à protéger des navires commerciaux", a-t-il assuré.
Il n'a pas précisé si le bateau avait pu repartir, mais des responsables des services de sécurité avaient indiqué à l'AFP qu'il resterait aux mains des autorités le temps de vérifier s'il transporte des armes de contrebande.
La chaîne israélienne 10 a donné pour sa part une version très différente de cette affaire en indiquant que le navire transportait 40 tonnes d'armes iraniennes destinées à la bande de Gaza ou à la Syrie, où fait rage une guerre civile.
Interrogés par l'AFP, des officiels israéliens se sont refusé à tout commentaire dans l'immédiat.
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