Le nouveau président du Sénat italien, Pietro Grasso, a annoncé jeudi qu'il allait réduire son salaire de moitié et renoncer à d'autres avantages pour donner l'exemple à ses collègues, dans un pays en crise.
"J'ai décidé de diminuer mon salaire de 18.600 euros à 9.000 euros nets. Je renonce aussi au logement et aux chauffeurs", a déclaré M. Grasso, qui a été élu samedi à la présidence de la Chambre haute.
"Nous devons commencer à donner l'exemple", a-t-il expliqué, dans un pays où les rémunérations du personnel politique sont jugées excessives par une partie de la population.
M. Grasso qui a passé l'essentiel de sa carrière à lutter contre la mafia, comme magistrat puis comme procureur national anti-mafia avant d'entrer en politique cette année, a aussi indiqué qu'il réduirait la taille de son équipe de protection.
M. Grasso a été porté à la tête de la Chambre haute la semaine dernière, après avoir été élu au Sénat sous la bannière du Parti Démocrate de centre-gauche.
Son nom est cité par la presse comme premier-ministrable possible, alors que l'Italie est toujours à la recherche d'un gouvernement issu des élections de février.
Il a déclaré jeudi être "prêt à servir pour le bien du pays", précisant plus tard qu'il ne fallait pas sur-interpréter ses propos car "un serviteur de l'Etat doit toujours être prêt".
Le président Giorgio Napolitano, achevant deux jours de consultations sur la formation du futur gouvernement, a annoncé jeudi soir qu'il ferait connaître sa décision vendredi.
"J'ai décidé de diminuer mon salaire de 18.600 euros à 9.000 euros nets. Je renonce aussi au logement et aux chauffeurs", a déclaré M. Grasso, qui a été élu samedi à la...
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