Manifestation des femmes pour que la Libanaise obtienne le droit de transmettre sa nationalité à ses enfants.
Une centaine de femmes sont rassemblées ce jeudi matin, jour de la fête des mères, devant le Grand Sérail, siège de la présidence du Conseil, au centre ville de Beyrouth, pour réclamer aux responsables le cadeau qu’ils leur avaient promis l’année dernière : la possibilité pour la femme libanaise de transmettre la nationalité à ses enfants.
En mars 2012, le gouvernement avait décidé de former une commission pour examiner le projet de loi visant à permettre aux Libanaises d’accorder leur nationalité à leurs enfants nés d’un père étranger. Un cadeau empoisonné et enterré avec la commission ministérielle qui a étudié le dossier.
"Nous sommes rassemblées ici pour appeler les électeurs à voter, dans le cadre des prochaines législatives, pour les candidats soutenant le droit de la Libanaise à transmettre sa nationalité", explique à L'Orient-Le Jour Lina Abou Habib, présidente du CRFDA (Collectif de recherche, de formation et de développement-Action), moteur de la campagne "Ma nationalité, un droit pour moi et ma famille".
En mars 2012, le gouvernement avait décidé de former une commission pour examiner le projet de loi visant à permettre aux Libanaises d’accorder leur nationalité à leurs enfants nés d’un père étranger. Un cadeau empoisonné et enterré avec la commission ministérielle qui a étudié le dossier.
"Nous sommes rassemblées ici pour appeler les électeurs à voter, dans le cadre des prochaines législatives, pour les candidats soutenant le droit de la Libanaise à transmettre...
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