"La coalition se réunira les 18 et 19 mars à Istanbul. Jusqu'à présent, la réunion est maintenue et elle doit choisir le chef de gouvernement. Les consultations se poursuivent", a déclaré Samir Nachar.
Dix candidats sont en lice pour diriger le premier gouvernement syrien chargé d'administrer les zones rebelles, selon une liste publiée vendredi sur la page Facebook de la Coalition.
Parmi les noms figurent ceux de l'économiste Oussama Kadi et Salem al-Moslet, membres du Conseil national syrien (CNS), principale composante de la Coalition, ainsi que Michel Kilo, un dissident de longue date.
Les noms de Burhan Ghalioun, ex-chef du CNS et un des premiers opposants à s'être fait connaître par les médias, et celui de Riad Hijab, ex-Premier ministre ayant fait défection à l'été 2012, qui avaient été auparavant suggérés, ne figuraient plus sur la liste des candidats vendredi.
"Des fois, il y a un nom qui semble prendre le dessus puis c'est un autre, cela change. L'une des raisons des divergences sur l'identité du chef de gouvernement provient des interventions extérieures", a dit M. Nachar, faisant allusion aux principaux soutiens de l'opposition notamment l'Arabie Saoudite et le Qatar.
Les réunions prévues le 2 puis le 12 mars consacrées à ce sujet avaient été reportées faute de consensus.
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