"Je félicite les citoyens israéliens d'avoir accompli honorablement leur devoir civique et avoir pris une part active à la détermination de l'avenir de l'Etat d'Israël", a déclaré M. Peres lors d'une cérémonie après avoir reçu les résultats du président de la commission électorale, le juge Elyakim Rubinstein. "La responsabilité qui m'incombe de par la loi est très lourde et j'entends l'assumer (...) pour permettre la formation d'un gouvernement qui reflètera la volonté du peuple, aussi rapidement que possible", a-t-il ajouté.
Immédiatement après, il a commencé à recevoir les représentants des partis, à commencer par la liste commune de droite Likoud-Israël-Beiteinou emmenée par le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, arrivée en tête, qui a obtenu 31 sièges sur 120.
Plus tard mercredi, le président recevra une délégation de Yesh Atid, le nouveau parti centriste dirigé par Yaïr Lapid, la surprise des élections avec 19 députés, puis jeudi les représentants des dix autres partis.
M. Netanyahu a toutes les chances d'être choisi dans la mesure où il devrait disposer du soutien de quelque 80 députés sur 120 et qu'aucun autre candidat ne s'est présenté.
"Nous supposons que ce processus sera achevé avant la fin de la semaine", a indiqué à la radio militaire la conseillère juridique du président, Orit Corinaldy-Sirkis, en faisant référence à vendredi, début du week-end en Israël. Un autre responsable de la présidence a affirmé à l'AFP que le président pourrait annoncer son choix dès jeudi soir.
Selon la loi, le candidat désigné dispose d'une période de 28 jours pour présenter son gouvernement au Parlement. S'il échoue durant ce laps de temps, il peut obtenir un délai supplémentaire de 14 jours. En cas de nouvel échec, le président peut désigner un autre candidat.
M. Netanyahu n'a pas attendu le coup d'envoi du président pour mener des tractations avec ses partenaires potentiels.
Selon les commentateurs, la nouvelle majorité devrait avoir comme base le Likoud-Israël Beiteinou et Yesh Atid. A ces deux partis devrait s'ajouter le Foyer juif (12 députés), une formation nationaliste religieuse qui prône l'accélération de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Deux partis ultra-orthodoxes --le Shass (11) et Judaïsme unifié de la Torah (7)-- ainsi que Kadima, un petit parti centriste (2), pourraient également participer au gouvernement.
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