Le chef de l'Etat libanais, Michel Sleiman, a abordé mardi le dossier de la loi électorale, exhortant tous les protagonistes à aboutir à un consensus. Lors d'une interview au quotidien al-Anba', Michel Sleiman a espéré que les discussions se concentrent sur le projet transmis par le gouvernement et basé sur la proportionnelle. Ce projet consiste en un découpage prévoyant treize circonscriptions auxquelles vient s’ajouter une circonscription de six députés consacrée aux émigrés.
Dans ce cadre, le président a estimé que "certaines autres propositions, dont le projet du Rassemblement orthodoxe, sont anti-constitutionnelles". Ce projet prévoit que chaque communauté élise ses propres députés, sur base de la proportionnelle.
Plus tôt dans la journée, le Bloc du Futur a annoncé son rejet du projet basé sur la proportionnelle. De son côté, le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a réitéré son soutien au projet du Rassemblement orthodoxe qui, selon lui, assure la meilleure représentativité à toutes les composantes libanaises.
Ce matin, la sous-commission chargée d’étudier les différents projets de loi électorale avait repris ses travaux. Le député Robert Ghanem a déclaré lors d'une pause, en début d'après-midi, que les discussions étaient "sérieuses et objectives".
Certains médias ont par ailleurs rapporté en soirée, à l'issue de la fin de la première journée de discussions, que six blocs parlementaires ont soutenu le projet orthodoxe et que seuls le Bloc du futur et le PSP de Walid Joumblatt l'ont rejeté.
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