Dans une déclaration adoptée à l'unanimité, les 15 membres du Conseil appellent aussi "tous les acteurs régionaux et internationaux à user de leur influence pour faciliter l'application" de cette trêve.
Le Conseil demande également au gouvernement de Damas de laisser entrer "immédiatement et sans entraves" l'aide humanitaire en Syrie et à toutes les parties au conflit de faciliter sa distribution.
Le Conseil de sécurité considère qu'un cessez-le-feu pendant la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, du 26 au 28 octobre, peut constituer "un premier pas" vers une cessation permanente des hostilités et vers une transition politique "menée par les Syriens eux-mêmes".
Cette déclaration fait suite à un compte rendu au Conseil du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. Celui-ci a annoncé mercredi au Caire avoir obtenu l'accord du régime et de responsables rebelles sur une trêve durant l'Aïd al-Adha, une des fêtes musulmanes les plus sacrées, à partir de vendredi en Syrie.
Les deux parties ont toutefois nuancé cette annonce, Damas précisant ne pas avoir pris sa "décision finale" et les rebelles affirmant qu'ils ne se plieraient à la trêve que si les troupes cessaient en premier les hostilités.
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