Le Conseil national syrien (CNS) était supposé se réunir le 17 octobre au Qatar, pour renouveler ses instances et tenter par la suite de fédérer les autres forces d'opposition en vue d'un gouvernement provisoire.
Mais un membre du secrétariat général du CNS, Anass al-Abdi, a affirmé à l'AFP que "la réunion de l'assemblée générale a été reporté à début novembre après la réception d'un très grand nombre de demandes d'adhésion" à la coalition.
"Ces demandes nécessitent une étude approfondie en vue de parvenir à une représentativité objective de l'ensemble du mouvement révolutionnaire", a-t-il expliqué.
Selon des sources au sein du CNS, cette décision est le résultat de tensions internes, les différentes factions soutenant l'adhésion des uns et des autres en vue de conforter leur position au sein de la coalition.
Les réunions du Secrétariat général à Doha les 15 et 16 octobre ont toutefois été maintenues.
L'opposition syrienne reste très divisée, notamment entre les groupes à l'intérieur du pays et ceux en exil, et le CNS, considéré comme un "interlocuteur légitime" de la communauté internationale, peine à rassembler et à imposer sa crédibilité.
Les grandes puissances qui souhaitent la chute de Bachar al-Assad exhortent régulièrement l'opposition à s'unir pour former un gouvernement transitoire représentatif de toutes les communautés et sensibilités syriennes.
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