À cette occasion, un cèdre du Liban accueillera les invités à l’entrée de la Mairie, et la cour intérieure sera reconvertie en «place du village» où seront exposés des produits du terroir (Les délices d’Orient), des créations de l’artisanat libanais (l’Artisan du Liban), des habits folkloriques, tandis que les visiteurs pourront déguster la mankouché traditionnelle (Chez le Libanais) et une grande variété de vins libanais présentés par leurs agents en France (la Sodimo et le Clos St-Thomas). Parallèlement se tiendra une exposition des toiles de Martha Hraoui, Fatima el-Hajj, Nada Akl, Mona Rebeiz, Vanessa Gemayel et des sculptures de Désirée Haddad et Mireille Honein. Seront également exposés dans le hall d’entrée les dessins, particulièrement créatifs, des enfants de différents villages du Liban-Sud à qui la Finul a demandé d’imaginer Paris.
Le cinéma libanais est également à l’honneur, en partenariat avec l’Office du tourisme libanais, avec à l’affiche au Majestic Passy, durant le week-end, les courts-métrages de Hany Tamba, After Shave (César du court-métrage 2006), et Claude el-Khal, Ecce Hommos (sélectionné au Festival de Cannes 2009), le film documentaire de Mahmoud Kaabour, Teta Alf Marra (2010), et le film de Philippe Aractingi, Bosta (2007).
La culture sera également présente, à travers une table ronde organisée par le Camed (Cercle amical pour la Méditerranée) et sa présidente, Ijab Khoury, qui en sera la modératrice. Réunissant les écrivains Carole Dagher, Alexandre Najjar et Bahjat Rizk, le politologue Antoine Sfeir et l’architecte Nabil Beyhum, la table ronde sera consacrée à l’histoire, la culture et le patrimoine du Liban, et sera précédée d’une allocution de M. Goasguen et du professeur Bernard Debré, ancien ministre, député et conseiller de Paris et président d’honneur du Camed. Les débats seront animés par le journaliste Frédéric Delpech (LCI). Un Salon du livre accueillera également les écrivains, tandis que la librairie orientaliste Paul Geuthner, sous la direction de Myra Prince, proposera une vaste sélection d’ouvrages d’auteurs libanais francophones, et que les éditions Cariscript, sous la houelette de Sigrid Abi-Acar, proposeront le riche éventail de leurs publications.
Pour agrémenter les soirées, la chanteuse Rim donnera un récital de reprise des grands classiques de la chanson arabe (Farid el-Atrache, Zaki Nassif, Feyrouz...), et la chorégraphe Souraya Bagdadi et ses musiciens proposeront un spectacle chatoyant «made in Lebanon», puisé dans le patrimoine musical populaire et les danses traditionnelles des villages de la montagne. Il ne restera, pour ceux qui seront séduits et conquis par cet avant-goût festif du Liban, qu’à se laisser tenter par les offres des voyagistes présents sur le stand de l’Office du tourisme, dont le dynamique directeur Serge Akl prévoit une présentation originale et multimédia des plus beaux sites libanais.
D’ores et déjà, la Semaine du Liban donne des couleurs à la rentrée parisienne et les organisateurs anticipent le succès de ce rendez-vous de l’amitié franco-libanaise.
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