Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé mardi qu'il suspendait la plus grande partie de ses opérations humanitaires au Pakistan, en raison de la détérioration des conditions de sécurité, et de la mort d'un médecin britannique, employé de l'organisation, retrouvé décapité fin avril.
Le CICR avait déjà suspendu ses activités dans trois des quatre provinces pakistanaises, en mai, à la suite de l'assassinat de Khalid Rasjed Dale, attribué aux rebelles taliban.
L'organisation humanitaire, qui suspend rarement son travail, même en zone de guerre, a précisé que ses opérations continueraient mais "à une échelle réduite", se concentrant sur les soins auprès de personnes blessées dans des combats.
"Toutes les activités de secours et de protection sont arrêtées", a précisé Jacques de Maio, chef des opérations du CICR pour l'Asie du Sud, sur l'un des blogs de l'organisation. "On a mis fin à tous les projets de réhabilitation, aux projets en matière d'économie."
"Nous avons fermé un certain nombre de locaux", a-t-il ajouté. "Nous mettons également fin à toutes les visites aux prisonniers pakistanais."
Le Pakistan a été en 2011, l'un des plus importants lieux d'activité du CICR, où quelque 1.300 employés ont apporté une assistance humanitaire à des centaines de milliers de personnes.
Le CICR avait déjà suspendu ses activités dans trois des quatre provinces pakistanaises, en mai, à la suite de l'assassinat de Khalid Rasjed Dale, attribué aux rebelles taliban.
L'organisation humanitaire, qui suspend rarement son travail, même en zone de guerre, a précisé que ses opérations continueraient mais "à une échelle réduite", se concentrant sur les soins auprès de personnes blessées dans des combats.
"Toutes les activités de secours et de protection sont arrêtées", a précisé Jacques de Maio, chef des...
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