Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Une dissidente syrienne démissionne de la principale coalition de l'opposition

Une importante dissidente syrienne établie en France a démissionné de la principale coalition de l'opposition syrienne, accusant celle-ci de ne pas réussir à protéger la population d'"horribles massacres".

"Le projet n'a pas atteint ses objectifs, il n'a pas récolté la crédibilité nécessaire, ni maintenu le niveau de confiance qu'il recherchait auprès du peuple syrien lors de sa formation", a déclaré Bassma Kodmani, responsable des relations extérieures pour le Conseil national syrien (CNS).

Cofondatrice du CNS et membre de son comité exécutif, Mme Kodmani a promis qu'elle continuerait à travailler en dehors de la coalition.

"Je vais consacrer mon temps à contribuer à l'effort humanitaire pour le peuple syrien, et je reprendrais mon travail de chercheuse", a déclaré Mme Kodmani à l'AFP au téléphone.

"Ce n'est pas le moment de parler des différences, mais il y a bien sûr des désaccords avec certains membres du Conseil", a-t-elle expliqué, accusant le CNS de "jouer un rôle très individualiste".

"Le CNS ne travaille pas bien avec les autres groupes d'opposition", a ajouté Mme Kodmani.

Le CNS a été créé il y a an, en tant que coalition de dissidents venant de tout le spectre politique, rassemblant aussi bien des activistes indépendants que les Frères musulmans et leur large socle de militants.

Les Frères musulmans sont exilés de Syrie depuis une répression massive menée dans les années 1980 par Hafez al-Assad, le père de l'actuel président Bachar al-Assad.

Contrairement à de nombreux autres groupes de l'opposition, le CNS dispose de liens étroits avec les rebelles de l'Armée syrienne libre ainsi que plusieurs gouverments occidentaux.

Le Conseil appelle à la chute d'Assad et a fréquemment demandé une intervention de la communauté internationale dans la crise syrienne, bien que le Conseil de sécurité de l'ONU soit toujours dans une impasse à ce sujet.

Le CNS a des membres à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie, bien que la plupart de ses membres non-exilés travaillent anonymement.
Une importante dissidente syrienne établie en France a démissionné de la principale coalition de l'opposition syrienne, accusant celle-ci de ne pas réussir à protéger la population d'"horribles massacres"."Le projet n'a pas atteint ses objectifs, il n'a pas récolté la crédibilité nécessaire, ni maintenu le niveau de confiance qu'il recherchait auprès du peuple syrien lors de sa...