Il est apparu peu avant une rencontre prévue à Damas avec Alaeddine Boroujerdi, président de la commission parlementaire iranienne pour la politique étrangère, dont le pays est le principal allié régional du régime.
Le sort de M. Chareh fait l'objet d'intenses spéculations après que l'opposition a fait état le 18 août d'une tentative de défection, aussitôt démentie par les médias officiels qui ont cité un communiqué de son bureau.
Jusqu'à dimanche, le vice-président n'est toutefois pas apparu à la télévision officielle ou en public.
L'agence officielle syrienne Sana a affirmé samedi qu'un faux courriel avait été envoyé en son nom annonçant le limogeage de M. Chareh.
Un ancien vice-ministre syrien du Pétrole, Abdo Houssameddine, qui avait fait défection en mars, a affirmé que le vice-président se trouvait "depuis un certain temps en résidence surveillée".
Les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) avaient parlé d'une "tentative de défection" qui "s'est soldée par un échec".
M. Chareh, la personnalité sunnite la plus en vue au sein du pouvoir alaouite (branche du chiisme), est un homme de confiance du régime et a été pendant plus de quinze ans chef de la diplomatie syrienne, avant de devenir vice-président en 2006.
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