"Il serait préférable pour nos concitoyens d'éviter de se rendre au Liban sauf en cas d'absolue nécessité", indique le ministère.
Cet avertissement survient alors qu'une vingtaine de personnes, dont un Turc, ont été enlevées à Beyrouth mercredi et un autre ressortissant turc jeudi, selon le ministère.
Ankara déclare poursuivre ses efforts sur plusieurs fronts pour obtenir la libération des deux Turcs kidnappés, ajoute le communiqué.
Vendredi, le président turc Abdullah Gul a déclaré que le Turc enlevé mercredi était le représentant d'une société turque qui fait des affaires au Liban et qu'il n'avait aucun lien avec la politique.
S'adressant à la presse, M. Gul a indiqué qu'il avait rencontré le Premier ministre libanais et le ministre des Affaires étrangères jeudi à La Mecque et avait demandé la remise en liberté immédiate des deux otages.
Le conflit en Syrie divise profondément le Liban voisin, pays à l'équilibre confessionnel très fragile, notamment entre des chiites qui expriment leur sympathie pour le régime alaouite -une émanation du chiisme - et des sunnites qui penchent vers les insurgés.
La Liban a accueilli près de 38.000 réfugiés depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011.
A la suite de la vague d'enlèvements de ressortissants syriens par des hommes armés chiites du clan Moqdad, plusieurs monarchies pétrolières du Golfe ont également demandé mercredi à leurs ressortissants de quitter "immédiatement" le Liban, qui n'avait plus connu une telle campagne de rapts depuis les années 1980, en pleine guerre civile.
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