"Nous apprenons qu'une plainte a été déposée, nous n'avons pas eu entre les mains une copie de la plainte. La société n'a absolument rien à se reprocher et attend sereinement tous les actes d'enquête", a affirmé Me Benoît Chabert, avocat de Qosmos.
Mercredi, l'avocat de la Fédération internationale des droits de l'Homme a annoncé que la FIDH et la Ligue des droits de l'Homme (LDH) allaient déposer plainte mercredi contre la société Qosmos.
La société "a fourni du matériel de surveillance utilisé par le régime syrien pour surveiller les opposants" et organiser la répression, a déclaré à l'AFP Me Patrick Baudouin, de la FIDH.
Les deux ONG avaient déjà porté plainte contre une autre société française, Amesys, une filiale de Bull, pour des faits similaires concernant la Libye de Kadhafi cette fois. Une enquête a été diligentée en juin par le parquet de Paris.
"Ce sont les deux sociétés pour lesquelles nous avons des éléments mais il y en a sans doute d'autres", a prévenu Me Baudouin.
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