Les Syriens "ne devraient même pas penser une seule seconde à faire usage d'armes chimiques", a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone George Little, qualifiant une telle éventualité "d'inacceptable".
Reconnaissant pour la première fois publiquement la détention par la Syrie d'armes chimiques, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdessi, a affirmé lundi qu'"aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens". "Ces armes ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère", a-t-il dit.
"Quand des armes chimiques sont évoquées dans la presse par des responsables syriens, cela suscite des inquiétudes", a affirmé M. Little. "Nous nous opposerons fermement --et c'est un euphémisme-- à toute réflexion qui aboutirait à justifier l'emploi de ces armes par le régime syrien", a-t-il poursuivi.
"Le gouvernement syrien est responsable de la sécurité et du stockage des armes chimiques, et la communauté internationale fera rendre des comptes à tout responsable syrien qui ne remplirait pas cette obligation", avait déjà mis en garde dimanche le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney.
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