"1.261 personnes ont été tuées à travers le pays depuis le déclenchement dimanche dernier des combats à Damas", a déclaré par téléphone à l'AFP le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, précisant que ce bilan inclut 931 civils, 299 soldats et membres des forces de sécurité syriennes, et 31 soldats rebelles.
M. Abdel Rahmane n'a pas précisé comment ce bilan invérifiable avait été établi. Son organisation, basée en Grande-Bretagne, s'appuie généralement pour ses informations sur un réseau de militants et de témoins en Syrie.
D'après lui, des dizaines de corps jonchaient encore les rues de la capitale et il n'était pas possible pour les rebelles de les évacuer en raison de la présence sur les lieux des forces de sécurité.
Le chef de l'OSDH a accusé le régime de Bachar al-Assad de vouloir mater la révolte en "utilisant tout son armement lourd, ses hélicoptères, son artillerie, et cela ne peut se faire que s'il a un feu vert international".
Des combats dans des quartiers périphériques de Damas entre soldats et rebelles, les plus violents depuis le début de la révolte contre le régime en mars 2011, ont éclaté" le 15 juillet. L'armée a tiré des obus de mortier contre plusieurs quartiers où sont retranchés des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), selon l'OSDH.
Formée de déserteurs et de civils armés, l'ASL avait annoncé à cette occasion avoir lancé une opération "de grande envergure" baptisée "le volcan de Damas et les séismes de Syrie".
Selon l'OSDH, plus de 19.000 personnes, en majorité des civils, ont au total péri dans les violences depuis le déclenchement en mars 2011 de la révolte marquée au départ par des manifestations pacifiques mais qui s'est ensuite militarisée face à la répression.
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