Cet engagement a été affirmé par le chef du Conseil national syrien (CNS), Burhan Ghalioun, et par un haut responsable du Comité national pour le changement démocratique (CNCD), Haythem Manna, au cours de rencontres séparées avec le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.
"Eu égard à la gravité de la situation en Syrie, les deux groupes se sont dit disposés à poursuivre le dialogue afin d'aboutir à une position commune", a indiqué le ministre dans un communiqué.
Les deux dirigeants syriens ne se sont pas exprimés à l'issue de la réunion.
M. Reynders a appelé l'opposition syrienne à "créer une plate-forme unifiée" car "la division de l'opposition ne joue qu'en faveur de l'actuel régime syrien".
Le bureau exécutif du CNS, qui regroupe la majorité des courants de l'opposition syrienne, a annoncé mardi son rejet de l'accord signé quelques jours plus tôt avec le CNCD, estimant qu'il était en contradiction avec son programme politique.
Cet accord, signé par Burhan Ghalioun et Haytham Manaa, rejetait notamment "toute intervention militaire" qui porterait "atteinte à la souveraineté et à l'indépendance du pays".
Composé de 230 membres, dont près d'une centaine vivent en Syrie, le CNS rassemble les plus importants partis de l'opposition dont des partis islamistes, notamment des membres des Frères musulmans, libéraux et nationalistes.
Le CNCD, dirigé par Hassan Abdel Azim, regroupe des partis "nationalistes arabes", kurdes, socialistes et marxistes ainsi que des personnalités indépendantes.
Cet engagement a été affirmé par le chef du Conseil national syrien (CNS), Burhan Ghalioun, et par un haut responsable du...
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