Dans un communiqué, le chef du groupe, Baha al-Araji a déclaré que le bloc sadriste au Parlement voulait "une dissolution du Parlement et l'organisation de nouvelles élections.
Un responsable du mouvement sadriste à Najaf, la ville sainte chiite au sud de Bagdad où sont basés les bureaux de Moqtada Sadr, a indiqué que les propos de M. al-Araji reflétaient l'opinion de tout le bloc.
Lors des dernières élections législatives en mars 2010, l'Alliance nationale, une coalition des partis religieux chiites, est arrivée en tête avec 159 députés, suivie par le bloc laïque Iraqiya avec 82 députés. Le bloc sadriste compte 40 députés.
L'Irak est plongé dans une crise politique aiguë entre chiites, majoritaires dans le pays, et sunnites, qui paralyse les institutions et menace le fragile équilibre entre les deux principales communautés du pays, alors que les derniers soldats américains viennent de quitter le pays.
Ces tensions ont été aggravées par le mandat d'arrêt lancé contre le vice-président sunnite Tarek al-Hachémi, accusé d'avoir soutenu et financé des actions terroristes menées par ses gardes du corps, et un bras de fer entre le Premier ministre chiite Nouri al Maliki et son adjoint sunnite Saleh Motlek.
Dans un communiqué, le chef du groupe, Baha al-Araji a déclaré que le bloc sadriste au Parlement voulait "une dissolution du Parlement et...
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