De hauts responsables ont également indiqué que le principal conseiller du président Barack Obama pour l'antiterrorisme, John Brennan, avait appelé le vice-président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi dimanche pour demander un "maximum de retenue" à l'égard des manifestants.
Treize manifestants ont été tués dans l'attaque lancée samedi à Sanaa par des forces de sécurité et des partisans armés du président Saleh.
Le bureau du président Saleh a contacté l'ambassade américaine à Sanaa et déclaré que le leader yéménite souhaitait se rendre aux Etats-Unis pour "un traitement médical spécial", a expliqué un haut responsable américain.
"Le seul motif pour lequel un voyage aux Etats-Unis du président Saleh serait autorisé est un traitement médical légitime," a dit ce haut responsable sous couvert de l'anonymat.
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, dont le départ du pouvoir est prévu en février, avait annoncé samedi à la presse qu'il allait se rendre "dans les prochains jours" aux Etats-Unis.
M. Saleh, blessé dans une attaque à la bombe contre son palais à Sanaa le 3 juin dernier, avait été soigné en Arabie saoudite.
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