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Liban: les banques privées prennent en charge la contribution au TSL

L'Association des banques du Liban (ABL) a annoncé jeudi avoir pris en charge la contribution de l'Etat pour le tribunal international en charge du dossier de l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri.

La question du financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) avait menacé de provoquer la chute du gouvernement, dominé par le Hezbollah et ses alliés.

Le puissant parti armé, dont quatre membres ont été accusés par le TSL, avait réclamé sans cesse la fin de la coopération avec le tribunal et refusé que le Liban verse sa contribution.

Fin novembre, le Premier ministre Najib Mikati avait annoncé avoir transféré la part du Liban dans le financement du TSL pour 2011 (32 millions de dollars), un geste salué par Washington et Paris.

En raison de l'opposition du parti chiite, l'argent avait été retiré in extremis d'un fonds rattaché au bureau du Premier ministre et chargé des aides en cas d'urgence et non du budget national, pour éviter que la question soit soulevée en conseil de ministres.

"Le conseil d'administration de l'ABL a décidé à l'unanimité (...) de couvrir le montant payé (...) pour couvrir les engagements du Liban envers le tribunal international", selon un communiqué dont l'AFP a obtenu une copie.

Interrogé par l'AFP, le président de l'Association, Joseph Torbey, a expliqué que les banques ont pris cette décision en raison du caractère explosif de ce dossier et ses répercussions négatives sur le pays.

"Ce dossier provoquait beaucoup de tensions (...) qui se répercutaient sur la stabilité économique et financière" du Liban, a-t-il indiqué.

"Nous avons jugé opportun de couvrir (la contribution) afin que le dossier soit clos", a-t-il poursuivi, estimant que la poursuite du débat envenimé autour du TSL aurait "porté préjudice" à l'économie.

Le Liban contribue à 49% du financement du TSL créé par l'ONU pour identifier et juger les assassins de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, tué dans un attentat à Beyrouth en février 2005.
L'Association des banques du Liban (ABL) a annoncé jeudi avoir pris en charge la contribution de l'Etat pour le tribunal international en charge du dossier de l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri.La question du financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) avait menacé de provoquer la chute du gouvernement, dominé par le Hezbollah et ses alliés.Le puissant parti armé, dont quatre...