La porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, a également souligné que M. Assad serait tenu responsable de tout décès provoqué par les troupes syriennes, qui, depuis le début de la révolte en mars dernier, auraient tué selon l'ONU 4.000 personnes dans la répression du mouvement.
"Nous sommes profondément inquiets quant à la tournure des événements à Homs. Selon des informations diffusées aujourd'hui, le gouvernement (syrien) serait en train de préparer un assaut très important et de très grande envergure sur la ville de Homs", a ajouté Mme Nuland.
Elle s'est également fait l'écho des appels de la Ligue arabe en direction de Damas pour que le régime permette à des observateurs de la Ligue de se rendre dans le pays. Mme Nuland s'est enfin prononcé pour que la Syrie autorise les journalistes étrangers à entrer sur son territoire.
Le régime de Bachar al-Assad aurait ainsi "l'occasion parfaite de prouver qu'il n'est pas à l'origine des violences, mais il en a décidé autrement", a-t-elle noté. "Dans le cas où cet assaut (contre Homs) aurait lieu, (le gouvernement syrien) ne pourra pas dissimuler les responsabilités".
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