Les milliers de spectateurs présents n’ont pas regretté d’être venus au stade. Le 15 novembre sera désormais à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du football libanais.
Tout le monde en rêvait, mais personne n’y croyait vraiment... Le morceau était vraiment trop gros à avaler, mais le sorcier allemand Theo Bücker, depuis sa prise de fonction comme entraîneur-sélectionneur, a su insuffler à ses joueurs une énergie et une envie de gagner qu’on croyait inexistantes, surtout après la déculottée que le Liban avait reçue face à ces mêmes Coréens lors du match aller, avec six buts encaissés.
Depuis, le vent a quelque peu tourné, mais les demi-finalistes du Mondial 2002 et désormais habitués des phases finales des Coupes du monde, forts de leur statut de favoris, n’ont pas daigné se pencher sur l’état de leurs compagnons du groupe B, et ne l’ont donc peut-être pas su, ou vu. Et ils débarquaient au Liban le sourire aux lèvres, sûrs de repartir à Séoul avec la qualification en poche... Que diable, les chiffres leur donnaient raison : six rencontres face au Liban, six victoires, rien à redire...
Atwi, Samad, Saadi et les autres...
C’était sans compter avec Saadi, qui cueillait à froid les illustres visiteurs du stade de la Cité sportive Camille Chamoun en reprenant de volée un mauvais renvoi de la défense coréenne pour ouvrir la marque après à peine cinq minutes de jeu.
C’était sans compter aussi avec Atwi, qui redonnait l’avantage aux Libanais à la trente-deuxième minute sur penalty, dix minutes après l’égalisation de Koo, lequel croyait, en marquant le but d’égalisation à la vingt et unième minute, avoir remis les pendules à l’heure de Séoul.
C’était sans compter avec Ziad Samad, le gardien libanais, qui, un peu pataud à première vue, a écœuré les Asiatiques en repoussant tout ce qui prenait la direction de sa cage.
C’était sans compter avec le public libanais, qui occupait par milliers les gradins du stade et qui faisait plus de bruit que toutes les vuvuzelas d’Afrique du Sud.
C’était sans compter enfin avec la défense libanaise qui tenu bon toute la seconde mi-temps devant les assauts et coups de boutoir répétés des rouges et bleus, se payant même le luxe de procéder par des contre-attaques rapides qui auraient pu faire mouche sans la veine du portier adverse qui peut dire merci a sa transversale, et sans la fébrilité des attaquants qui péchaient, par nervosité et manque d’expérience, dans le dernier geste.
Le 29 février, date butoir
À la fin de la rencontre, les Libanais étaient virtuellement qualifiés pour le tour suivant des éliminatoires. Mais la victoire quelques minutes plus tard du Koweït à domicile face aux Émirats (2-1 après avoir été menés 0-1) a retardé l’échéance... Qu’importe, le Liban, pour la première fois de son histoire, et sauf concours de circonstances exceptionnelles, possède quatre-vingt-dix-neuf pour cent de chances de se retrouver dans le quatrième et dernier tour des qualifications pour le Mondial 2014, où il devrait cette fois se frotter au gratin du football asiatique, tels le Japon, l’Australie, l’Iran, la Corée du Sud (tiens, tiens), la Jordanie, l’Ouzbékistan, mais le coup reste jouable. Il suffit pour cela de ramener un point lors du choc à l’extérieur contre les Émirats arabes unis, le 29 février prochain, pour que le rêve continue.
Pas impossible, même pas difficile, surtout que les Émirats ont déjà perdu toutes leurs rencontres lors de ce deuxième tour de qualification. Mais attention, en football, tout peut arriver, y compris les choses les plus inattendues et les plus folles. Comme ce qui s’est passé pas plus tard qu’hier d’ailleurs, à la Cite sportive Camille Chamoun...
Le Liban qualifié si...
La sélection libanaise n’est pas encore qualifiée pour le quatrième tour des éliminatoires. Pour cela, il faudra que :
– Le Liban gagne ou fasse match nul face aux Émirats arabes unis le 29 février, il sera automatiquement qualifié quel que soit le résultat de Corée du Sud-Koweït, à la faveur des rencontres directes avec ce dernier qui sont à son avantage.
– Le Liban perd, mais le Koweït perd ou fait match nul en Corée du Sud.
Par contre, le Liban est éliminé à la seule condition qu’il perde face aux Émirats, et que le Koweït s’impose en Corée du Sud.
Depuis, le vent a quelque peu tourné, mais les demi-finalistes du Mondial 2002 et désormais habitués des phases finales des Coupes du monde, forts de leur statut de favoris, n’ont pas daigné se pencher sur l’état de leurs compagnons du groupe B, et ne l’ont donc peut-être pas su, ou vu. Et ils débarquaient au Liban le sourire aux lèvres, sûrs de repartir à Séoul avec la qualification en poche... Que diable, les chiffres leur donnaient raison : six rencontres face au Liban, six victoires, rien à redire...
Atwi, Samad, Saadi et les autres...
C’était sans compter avec Saadi, qui cueillait à froid les illustres visiteurs du stade de la Cité sportive Camille Chamoun en reprenant de volée un mauvais renvoi de la défense coréenne pour ouvrir la marque après à peine cinq minutes de jeu.
C’était sans compter aussi avec Atwi, qui redonnait l’avantage aux Libanais à la trente-deuxième minute sur penalty, dix minutes après l’égalisation de Koo, lequel croyait, en marquant le but d’égalisation à la vingt et unième minute, avoir remis les pendules à l’heure de Séoul.
C’était sans compter avec Ziad Samad, le gardien libanais, qui, un peu pataud à première vue, a écœuré les Asiatiques en repoussant tout ce qui prenait la direction de sa cage.
C’était sans compter avec le public libanais, qui occupait par milliers les gradins du stade et qui faisait plus de bruit que toutes les vuvuzelas d’Afrique du Sud.
C’était sans compter enfin avec la défense libanaise qui tenu bon toute la seconde mi-temps devant les assauts et coups de boutoir répétés des rouges et bleus, se payant même le luxe de procéder par des contre-attaques rapides qui auraient pu faire mouche sans la veine du portier adverse qui peut dire merci a sa transversale, et sans la fébrilité des attaquants qui péchaient, par nervosité et manque d’expérience, dans le dernier geste.
Le 29 février, date butoir
À la fin de la rencontre, les Libanais étaient virtuellement qualifiés pour le tour suivant des éliminatoires. Mais la victoire quelques minutes plus tard du Koweït à domicile face aux Émirats (2-1 après avoir été menés 0-1) a retardé l’échéance... Qu’importe, le Liban, pour la première fois de son histoire, et sauf concours de circonstances exceptionnelles, possède quatre-vingt-dix-neuf pour cent de chances de se retrouver dans le quatrième et dernier tour des qualifications pour le Mondial 2014, où il devrait cette fois se frotter au gratin du football asiatique, tels le Japon, l’Australie, l’Iran, la Corée du Sud (tiens, tiens), la Jordanie, l’Ouzbékistan, mais le coup reste jouable. Il suffit pour cela de ramener un point lors du choc à l’extérieur contre les Émirats arabes unis, le 29 février prochain, pour que le rêve continue.
Pas impossible, même pas difficile, surtout que les Émirats ont déjà perdu toutes leurs rencontres lors de ce deuxième tour de qualification. Mais attention, en football, tout peut arriver, y compris les choses les plus inattendues et les plus folles. Comme ce qui s’est passé pas plus tard qu’hier d’ailleurs, à la Cite sportive Camille Chamoun...
Le Liban qualifié si...
La sélection libanaise n’est pas encore qualifiée pour le quatrième tour des éliminatoires. Pour cela, il faudra que :
– Le Liban gagne ou fasse match nul face aux Émirats arabes unis le 29 février, il sera automatiquement qualifié quel que soit le résultat de Corée du Sud-Koweït, à la faveur des rencontres directes avec ce dernier qui sont à son avantage.
– Le Liban perd, mais le Koweït perd ou fait match nul en Corée du Sud.
Par contre, le Liban est éliminé à la seule condition qu’il perde face aux Émirats, et que le Koweït s’impose en Corée du Sud.
Tout le monde en rêvait, mais personne n’y croyait vraiment... Le morceau était vraiment trop gros à avaler, mais le sorcier allemand Theo Bücker, depuis sa prise de fonction comme entraîneur-sélectionneur, a su insuffler à ses joueurs une énergie et une envie de gagner qu’on croyait inexistantes, surtout après la déculottée que le Liban avait reçue face à ces mêmes Coréens...
