Les pays de la zone euro sont parvenus dans la douleur à boucler jeudi matin les grandes lignes d'un plan anti-crise, passant par une forte réduction de la dette de la Grèce et la mobilisation de 1.000 milliards d'euros pour empêcher la contagion, mais avec encore des inconnues.
Au terme de près de dix heures de tractations lors d'un sommet crucial à Bruxelles, le président français Nicolas Sarkozy a parlé d'un compromis "crédible" et "ambitieux" et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, de "progrès substantiels".
"Je pense que nous avons pu être à la hauteur des attentes et que nous avons fait ce qu'il fallait faire" pour l'euro, a ajouté la chancelière allemande Angela Merkel.
Les dirigeants européens ont réussi à lever in extremis un blocage portant sur un point central de leur système de défense face à la crise qui déstabilise la monnaie commune depuis deux ans: l'effacement d'une partie de la dette grecque détenue par les banques créancières du pays.
Au terme de près de dix heures de tractations lors d'un sommet crucial à Bruxelles, le président français...
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