L’Association des industriels libanais a exhorté aujourd'hui l’opinion publique à "prendre conscience de la (mauvaise) situation du secteur économique, dans le cadre d’une crise mondiale et de perturbations dans la région qui se reflètent négativement sur le Liban, notamment par une hausse des prix et une baisse des exportations". L’association a également affirmé dans un communiqué qu’elle s’attend cette année à un niveau de croissance assez bas, qui pourrait être très proche de 0%.
En ce qui concerne le réajustement des salaires, l’association a déclaré qu’elle a accepté comme l’ont fait les organismes économiques, "une augmentation du salaire minimum et des frais de transport et d’écolage". Elle a cependant réitéré son refus d’appliquer les augmentations telles qu’adoptées par le gouvernement. Ce dernier a annoncé une augmentation de 200.000 LL des salaires inférieurs à 1.000.000 LL, et une augmentation de 300.000 LL des salaires situés entre 1.000.000 LL et 1.800.000.
Selon l’association, le gouvernement doit se contenter d’augmenter le salaire minimum.
La solution à la crise actuelle réside, selon elle, dans "l’adoption d’une nouvelle politique sociale" qui engloberait une série de réformes économiques et sociales dans l’intérêt de la société libanaise toute entière. Une telle politique devrait, à ses yeux, assurer la sécurité sociale, augmenter le pouvoir d’achat et relancer la production en créant de nouveaux emplois.
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