"Il faut relancer le processus de paix" entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré M. Juppé devant le Conseil des relations étrangères (CFR), un centre de réflexion américain, tout en jugeant le statu quo "inacceptable et intenable".
D'intenses échanges diplomatiques ont eu lieu cette semaine pour éviter une confrontation majeure aux Nations unies, où les Palestiniens comptent déposer vendredi une demande d'adhésion de leur Etat.
Israël est hostile à cette démarche "unilatérale", tout comme les Etats-Unis, parrains du processus de paix depuis des décennies, qui ont annoncé qu'ils opposeraient leur veto à la demande palestinienne.
De nombreux analystes redoutent que ce bras de fer diplomatique ne dégénère en affrontements sur le terrain.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, arrivé dans la nuit à New York pour l'Assemblée générale annuelle des Nations unies, a lui-même affirmé que les Palestiniens s'attendaient à des temps "très difficiles" après leur initiative aux Nations unies.
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