S'exprimant six mois après le début de la répression sanglante en Syrie des manifestations de l'opposition, M. Ban a expliqué lors d'une conférence de presse qu'une action devait être entreprise alors que le dirigeant syrien avait ignoré "les appels pressants" à la fin des violences de la Ligue arabe et d'autres institutions internationales.
"Alors qu'il n'a pas tenu ses promesses, trop c'est trop, et la communauté internationale doit réellement prendre des mesures cohérentes et parler d'une seule voix", a-t-il déclaré.
"Ces promesses sont devenues des promesses non tenues", a-t-il ajouté.
La Russie et la Chine s'opposent à l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité prévoyant des sanctions contre l'Etat syrien.
Six mois jour pour jour après le début du mouvement de contestation en Syrie, durement réprimé par les autorités, les opposants ont annoncé jeudi la composition d'un "Conseil national" chargé de coordonner la lutte contre le régime, dont ils réclament la chute.
La répression en Syrie a fait, selon l'ONU, plus de 2.600 morts, en majorité des civils.
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