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Syrie : l’armée tue huit personnes, dont un enfant

Huit personnes ont été tuées mercredi dans des opérations des forces de sécurité et de l'armée dans le nord-ouest et le centre de la Syrie. Les forces armées ont mené des incursions dans plusieurs villages de Jabal al-Zaouia (nord-ouest), bombardant des maisons à l'aide de mitrailleuses lourdes ainsi que des champs environnants pour traquer les militants. "Les routes reliant les villages ont été coupées, des postes de contrôle érigés", selon l'Organisation syrienne des droits de l’Homme (OSDH). Quatre personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans cet assaut, selon la même source qui a également fait état de l'arrestation d'une centaine de personnes, dont huit membres de la famille d'un officier, Riad al-Assad, qui a fait défection.

En outre, un enfant est mort mercredi soir dans le village de Janoudiya, à Jisr el-Choughour, non loin de la frontière turque, quand les forces de sécurité ont ouvert le feu pour disperser une manifestation, selon l'OSDH.

Ailleurs, un habitant de la ville de Homs (centre) a péri sous les balles des forces de sécurité qui ont perquisitionné sa maison dans le quartier Bab Sebaa, selon la même source.

Et dans la région de Hama (centre), deux autres personnes ont été tuées dans les villages de Howeja et Bana, toujours selon l'OSDH.

Dans la région de Homs, le corps d'un jeune homme interpellé samedi dernier a été remis mercredi à ses parents, selon l’organisation des droits de l’Homme. Et des forces armées sont intervenues près de Houla après l'assassinat à l'aube par des inconnus de trois membres d'une milice fidèle au régime.

Par ailleurs, "des renforts militaires et des forces de sécurité ont été dépêchés depuis ce matin dans la ville de Zabadani", à 50 km à l'ouest de Damas, théâtre de manifestations massives contre le régime, selon des militants. Des dizaines de personnes y ont été interpellées.

De son côté, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a accusé mercredi les forces de sécurité d'avoir mené une attaque "cruelle" contre une ambulance du Croissant-Rouge à Homs le 7 septembre.

 

Alliée de Damas, la Russie a pour sa part prévenu mercredi que les "terroristes" risquaient de s'imposer si le régime syrien tombait. "Si le gouvernement syrien ne peut garder le pouvoir, il y a une très forte probabilité que, dans le pays, les radicaux et les représentants d'organisations terroristes se renforcent", a déclaré Ilia Rogatchev, le directeur du "département des nouvelles menaces" du ministère.

 

Jeudi, les opposants ont prévu des manifestations massives pour les six mois de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad. "Six mois. Plus que jamais déterminés à (poursuivre) le soulèvement du 15 mars", ont écrit les militants sur leur page "Syrian Revolution 2011", malgré la répression qui a fait, selon l'ONU, plus de 2.600 morts, en majorité des civils.

Parallèlement, la télévision publique syrienne a annoncé la tenue de réunions de dialogue national depuis dimanche "pour élaborer un programme de travail visant à préserver la souveraineté nationale et à respecter la liberté des citoyens et la primauté de la loi".

 

Huit personnes ont été tuées mercredi dans des opérations des forces de sécurité et de l'armée dans le nord-ouest et le centre de la Syrie. Les forces armées ont mené des incursions dans plusieurs villages de Jabal al-Zaouia (nord-ouest), bombardant des maisons à l'aide de mitrailleuses lourdes ainsi que des champs environnants pour traquer les militants. "Les routes reliant les...