George W. Bush : "Aujourd’hui, notre pays a vu le Mal, ce qu’il y a de pire dans la nature humaine. Nous y avons répondu par ce qu’il y a de meilleur en Amérique : l’audace de nos sauveteurs, l’attention portée à autrui" ; "Ne vous méprenez pas : les Etats-Unis traqueront et puniront les responsables de ces actes lâches".
Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies : "Aucune cause juste ne peut être servie par la terreur".
Yasser Arafat, président de l’OLP : "Nous condamnons totalement ces attaques très dangereuses et présentons nos condoléances au peuple américain".
Tony Blair, Premier ministre britannique : "Ce terrorisme de masse est le nouveau mal du monde actuel".
George W. Bush.
12 septembre 2001 : George W. Bush demande à son Administration "de regarder si Saddam (Hussein) a fait cela" et de "regarder s’il n’y a pas participé de quelque manière que ce soit".
16 septembre 2001 : "Le temps est maintenant venu de gagner de manière décisive la première guerre du 21e siècle, déclare le président Bush. Cette croisade, cette guerre contre le terrorisme demandera du temps".
18 septembre 2001 : Un mémo envoyé à Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale, révèle qu’il n’y a aucun lien entre l’Irak et el-Qaëda, notamment parce que ben Laden rejette le sécularisme de Saddam Hussein.
20 septembre 2001 : "Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes", avertit George W. Bush.
2 octobre 2001 : "Seul Dieu change le régime", déclare Abdul Zaeef, ambassadeur des Taliban au Pakistan.
4 octobre 2001 : "Les Taliban doivent livrer el-Qaëda et doivent détruire les camps terroristes sinon il y aura des conséquences", déclare le président américain, qui ajoute : "Il n'y a ni négociation, ni échéance. Nous agirons à notre heure".
Oussama ben Laden.
7 octobre 2001 : Début des bombardements contre l’Afghanistan.
Oussama ben Laden : "Dieu Tout-Puissant a frappé les États-Unis en leur point le plus vulnérable. (...) Il a permis à un groupe de musulmans à l'avant-garde de l'Islam de détruire les États-Unis. Je lui demande de leur accorder le paradis".
10 octobre 2001 : Au Qatar, le porte-parole d'el-Qaëda, Soulaiman Abou Ghaïth, affirme que "la tempête des avions ne s'arrêtera pas, si Dieu le veut, parce que des milliers de jeunes de notre nation veulent autant mourir que les Américains veulent vivre".
22 octobre 2001 : "C’est peut-être une guerre qui n’aura pas de fin, du moins de notre vivant", déclare le vice-président Richard Cheney, au Washington Post.
28 octobre 2001 : Dans une interview au quotidien arabophone algérien El Youm, le chef des Taliban, le mollah Mohammed Omar, affirme que "la véritable bataille avec les Américains n'a pas encore commencé" et promet d’administrer aux Américains "une leçon plus dure que celle qui a été administrée aux Russes".
Kofi Annan.
13 décembre 2001 : Dans une vidéo d'une heure tournée mi-novembre, mais rendue publique mi-décembre par le Pentagone, Oussama Ben Laden raconte, sur un ton léger, comment il a vécu le 11-Septembre. "Nous avons calculé à l'avance le nombre de victimes de l'ennemi qui seraient tuées, en fonction de la position des tours. Moi, j'étais le plus optimiste de tous grâce à mon expérience dans le domaine de la construction. Je pensais que l'incendie, à cause du carburant de l'appareil, ferait fondre la structure en métal du bâtiment, qu'il détruirait l'endroit où l'avion toucherait sa cible, mais aussi tous les étages qui étaient au-dessus. C'est tout ce que nous espérions".
29 janvier 2002 : "Certains gouvernements seront timides face à la terreur. Mais ne vous y trompez pas : s'ils n'agissent pas, l'Amérique agira. […] La Corée du Nord s'arme de missiles et d'armes de destruction massive. […] L'Iran recherche agressivement ces armes et exporte la terreur. […] L'Irak continue d'afficher son hostilité de l'Amérique et à soutenir la terreur. […] Des Etats comme ceux-là, et leurs alliés terroristes, constituent un axe du mal, armé pour menacer la paix du monde", déclare George W. Bush lors de son discours à la nation.
Vladimir Poutine.
11 février 2002 : "Seul l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU pourrait autoriser un recours à la force contre les Irakiens", souligne le président russe, Vladimir Poutine.
15 février 2002 : "Le régime irakien doit changer ou être changé et les États-Unis sont prêts à agir seuls pour y parvenir", déclare le secrétaire d'État américain, Colin Powell.
4 septembre 2002 : George W. Bush déclare le "régime irakien hors la loi" et dit au Congrès que "ne rien faire... n’est pas une solution". La Ligue Arabe et l'Union européenne s’opposent formellement à toute frappe militaire américaine contre l'Irak sans un mandat de l'ONU.
12 septembre 2002 : Devant la 57e Assemblée générale des Nations unies, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, demande à Bush de n’agir contre l’Irak, que "dans le cadre d’institutions multilatérales".
Saddam Hussein.
11 septembre 2002 : Le vice-président irakien Taha Yassine Ramadan appelle les "Arabes à attaquer les intérêts matériels et humains des États-Unis" en cas de frappes américaines sur l'Irak.
17 septembre 2002 : Saddam Hussein accepte sans condition le retour des inspecteurs de l'ONU et déclare que "les États-Unis n’ont plus de prétexte valable pour l'attaquer".
10 octobre 2002 : La Chambre des représentants des États-Unis autorise, par 296 voix contre 133, le recours à la force contre l’Irak, y compris sans l’aval du Conseil de sécurité des Nations unies.
9 janvier 2003 : Le Suédois Hans Blix, l’un des chefs des inspecteurs de l’ONU, affirme devant le Conseil de sécurité que "des preuves et pas seulement des présomptions étaient nécessaires" pour déterminer si l’Irak détenait ou non des armes de destruction massive. L’Egyptien Mohamed el-Baradeï, chargé du dossier nucléaire, affirme, pour sa part, qu’"aucune activité nucléaire prohibée n’avait été identifiée durant les inspections".
19 janvier 2003 : "Le temps est compté" pour le régime de Saddam Hussein, déclaré le secrétaire d’État américain à la Défense, Donald Rumsfeld.
Dominique de Villepin.
12 février 2003 : Déclaration commune franco-germano-russe : "Il y a encore une alternative à la guerre".
14 février 2003 : "L’usage de la force ne se justifie pas aujourd’hui. Il y a une alternative à la guerre : désarmer l’Irak par les inspections. De plus, un recours prématuré à l’option militaire serait lourd de conséquences", avertit le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, lors d’un discours à l’ONU.
19 mars 2003 : A 21h37, plusieurs unités des forces spéciales américaines, anglaises et australiennes passent la frontière irakienne. 24 heures les forces conventionnelles la franchissent à leur tour.
Colin Powell.
20 mars 2003 : Le Pentagone annonce le lancement de l’Opération Iraqi Freedom.
15 avril 2003 : "L'essentiel des combats est terminé en Irak. Dans la bataille d'Irak, les Etats-Unis et nos alliés l'ont emporté", affirme George W. Bush, sur le porte-avion USS Abraham Lincoln, au large de San Diego. on peut lire, sur une banderole au dessus de lui : "Mission accomplie".
4 juillet 2003 : La chaîne de télévision Al-Jazeera diffuse un message de Saddam Hussein, daté du 14 juin, dans lequel il déclare : "Nous avons sacrifié le pouvoir, mais nous refusons de sacrifier nos principes, notre foi et notre honneur".
7 juillet 2003 : "George W. Bush n’aurait pas du affirmer, dans son discours sur l’état de l’Union de janvier dernier, que l’Irak avait tenté de se procurer en Afrique de l’uranium pour son programme nucléaire militaire", reconnaît le porte-parole de la Maison-Blanche, Michael Anton.
Condoleezza Rice.
11 juillet 2003 : "Tout ce que je peux dire, est que s’il y avait des doutes sur nos renseignements, ces doutes n’ont pas été communiqué au président", déclare Condoleezza Rice.
30 décembre 2006 : "Saddam est monté calmement à la potence, il était résolu et courageux", raconte à la télévision nationale Iraqia le conseiller à la sécurité nationale, Moaffaq al-Roubaï, alors que Saddam Hussein vient d’être pendu après avoir été condamné à mort par un tribunal irakien pour crimes contre l’humanité.
2 mai 2011 : "Justice est faite", déclare le président Barack Obama, après l’annonce de l’élimination au Pakistan, par un commando américain, d’Oussama ben Laden.
George W. Bush : "Aujourd’hui, notre pays a vu le Mal, ce qu’il y a de pire dans la nature humaine. Nous y avons répondu par ce qu’il y a de meilleur en Amérique : l’audace de nos sauveteurs,...