"J'ai l'intention de travailler étroitement avec le Conseil de sécurité pour mandater une mission de l'ONU, qui devra débuter ses opérations dans un délai le plus court possible", a déclaré Ban Ki-moon, dont la déclaration a été rendue publique par les Nations unies.
Il a également annoncé une "réunion de haut niveau sur la Libye", le 20 septembre prochain, en marge de la session de l'Assemblée générale de l'ONU qui débute le 13 septembre à New York.
"Le défi immédiat est d'ordre humanitaire", a encore dit Ban Ki-moon. "Environ 860.000 personnes ont quitté le pays depuis février, en comptant les travailleurs étrangers. Les services publics sont dans un état critique, notamment les hôpitaux et les cliniques et il y a un problème de pénurie d'eau", a ajouté le secrétaire général de l'ONU dont le coordinateur pour les opérations humanitaires se trouvait jeudi dans la capitale libyenne.
Au-delà des besoins humanitaires immédiats, Ban Ki-moon a dit avoir confié les préparatifs d'une mission à Ian Martin, son conseiller spécial pour la planification post-conflit, qui devait partir à Tripoli immédiatement après la conférence de Paris.
"Le destin de la Libye doit demeurer absolument entre les mains du peuple libyen", a insisté Ban Ki-moon, ajoutant que le Conseil national de transition (CNT) qui représente les insurgés et contrôle désormais la quasi-totalité du pays, avait déjà identifié différents domaines où l'assistance internationale est souhaitée. Il a cité entre autres le dialogue politique et l'organisation d'élections, le renforcement de l'autorité de l'Etat, la protection des droits de l'homme.
Le secrétaire général qui s'est entretenu en fin de semaine dernière avec des représentants de l'Union africaine, de l'Union européenne, de la Ligue arabe et de l'Organisation de coopération islamique, a souligné que "tous sont tombés d'accord pour dire qu'en ce moment critique, la communauté internationale doit se rassembler derrière un programme d'action bien coordonné" sous l'égide des Nations unies.
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