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Culture - Festival de Byblos

Une soirée à Bamako avec Amadou et Mariam

L’afro-beat typique de la musique world enrobant les refrains aux couleurs locales du Mali. Voilà la recette d’Amadou et Mariam pour un concert dépaysant et festif.

Amadou et Mariam en compagnie de leurs musiciens et de leurs «diablesses» de choristes à Byblos.                          (Press Photo)

Le dépaysement. C’était, sans doute, ce que venait chercher le public composé, ce soir-là, de beaucoup de curieux, d’un bon pourcentage de Libanais ayant vécu en Afrique et d’un certain nombre d’amateurs «avertis» des grands succès d’Amadou et Mariam. Et notamment du fameux Dimanche à Bamako, album qui a valu au couple de chanteurs aveugles du Mali une Victoire de la musique en 2005 et la notoriété sur la scène world
internationale.
Il a été servi! Dès les premières notes, les premiers mots en malien de la première chanson, justement intitulée Welcome to Mali, le ton est donné. Des rivages de Byblos, le public se retrouve propulsé directement à Bamako. Au rythme des mélopées africaines naïves, métissées de batterie, claviers et guitares
électriques.
En tenues typiques – longue robe et turban d’un orange solaire pour Mariam, pantalon et blouse imprimés pour Amadou –, le duo de chanteurs en lunettes noires transpose instantanément sur scène sa chaleureuse simplicité. Sa joie de vivre. Et la convivialité de sa culture. D’ailleurs, à peine arrivé, Amadou s’enquiert du moral de la foule: «Est-ce que ça va?», et Mariam promet que «ça va chauffer»!
Accompagnés de cinq musiciens, sans compter la guitare d’Amadou, et de deux tourbillonnantes choristes aux pieds nus, ils vont effectivement chauffer les quelque 3000 festivaliers (d’âges et d’univers hétéroclites) et pousser la majorité d’entre eux à se déhancher joyeusement, au gré du mix de chansons maliennes, en langue dialectale ou en français qu’ils vont leur servir.
«Chaud, chaud, chaud, chaud», lance Mariam en préambule de chaque chanson. Et l’ambiance se fait légère, joyeuse, festive...Même lorsque certains couplets évoquent des sujets graves comme «les hauts et les bas de la vie», «les jours de bonheur et les jours de malheur», «la solidarité africaine» ou encore cette «Batoma qui délaisse ses enfants pour aller faire la fête»...
«Chauds, chauds, chauds, chauds...» également les déhanchements et trémoussements des deux choristes qui ont assuré un... show d’enfer. Et même note «caliente» en clôture du concert, lorsqu’après les très attendus Dimanches à Bamako – qui sont, dit la chanson, jours de mariage – et Sabali (à l’influence électro de Damon Albarn des Gorillaz nettement perceptible), le couple sur scène et dans la vie entame amoureusement Mon amour, ma chérie, l’autre grand tube des ces « douaniers Rousseau » de la musique world!
Le dépaysement. C’était, sans doute, ce que venait chercher le public composé, ce soir-là, de beaucoup de curieux, d’un bon pourcentage de Libanais ayant vécu en Afrique et d’un certain nombre d’amateurs «avertis» des grands succès d’Amadou et Mariam. Et notamment du fameux Dimanche à Bamako, album qui a valu au couple de chanteurs aveugles du Mali une Victoire de la musique en...

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