Gulser Yildirim et Ibrahim Ayhan sont accusés de faire partie de la branche urbaine du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement qui est considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays, selon l'agence de presse Anatolie.
Au total six militants kurdes en attente de leur procès ont été élus, en prison, lors des élections législatives du 12 juin. Trois d'entre eux ont vu leur mise en liberté refusée samedi, et l'élection d'un quatrième, Hatip Dicle, avait été invalidée mardi par le Haut conseil des élections (YSK).
La cour a rejeté ces nouvelles demandes de mise en liberté en arguant du fait que l'immunité parlementaire dont ils bénéficient étant élus, et qui devrait leur permettre de sortir de prison, ne couvre pas les charges qui pèsent contre eux, pour activités liées au terrorisme, selon Anatolie.
Plus tôt cette semaine, la justice avait rejeté les demandes de libération de trois autres prévenus en détention provisoire, accusés d'implication dans un complot contre le gouvernement, et qui ont également été élus le 12 juin, lors d'un scrutin remporté haut la main par le parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP).
Il s'agit du journaliste Mustafa Balbay, de l'universitaire Mehmet Haberal, élus sur des listes du Parti républicain du peuple (CHP, opposition sociale-démocrate), et du général à la retraite Engin Alan, élu sur les listes du Parti de l'action nationaliste (MHP).
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