« Danse avec les hiboux »
Plusieurs de ses ouvrages ont déjà été traduits en quinze langues : français, anglais, espagnol, allemand, polonais, coréen, yougoslave, italien, roumain, albanais, bulgare, russe, japonais, arménien et farsi. Par ailleurs, l’essence de ses ouvrages a suscité autant d’intérêt chez des chercheurs qui lui ont consacré une quinzaine d’études. La dernière en date, publiée aux éditions L’Harmattan, aborde, sous la plume de Wafic Garizi, « La sexualité et la société arabe à travers l’œuvre de Ghada Samman », celle-ci ayant toujours traité ce sujet, sans peur et malgré les reproches.
Tout récemment, elle a eu droit au clin d’œil du cinéma. Un cinéaste syrien, Samir Zekri, a tiré un film de son roman Mosaïque damascène ou le roman qu’on n’écrit pas qui, sur trame historico-sociale, trace le panorama de l’évolution de Damas entre les années 40 et 60. Il l’a intitulé Les gardiens du silence et il a été présenté dans le cadre de deux festivals du cinéma à Damas et à Oran.
Et, last but not least, en parlant de Ghada Samman, on ne peut passer sous silence sa passion, à contre-courant (comme à ses habitudes), pour les hiboux. Cet oiseau, pour elle symbole de bon augure et devenu sa mascotte, s’est posé sous toutes ses facettes, partout dans sa maison et ses écrits. Tel un recueil intitulé Danse avec les hiboux où elle dit notamment : « Avez-vous jamais vu un hibou dans un cirque ? / C’est une créature difficile à dompter / Vous a-t-on proposé d’acheter un hibou dans un magasin d’animaux / Le hibou ne s’achète pas / Il vole autour de ce qui lui plaît et de ceux qu’il aime. » Quant à sa collection d’objets-hiboux, qu’elle ne cesse de nourrir, elle se chiffre à plus de 500.
I. M.
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