Le jeune homme, qui s'était enrôlé dans le corps des Marines il y a quatre ans, risque la prison à vie s'il est reconnu coupable d'avoir "porté une arme à feu en lien avec un crime violent" et "déchargé cette arme". Mais pour cela, le procureur devra d'abord démontrer qu'il y a bien eu "crime violent".
Cinq séries de tirs ayant eu lieu très tard le soir ou très tôt le matin, entre le 17 octobre et le 2 novembre 2010, étaient restés inexpliqués jusqu'à l'arrestation du jeune homme vendredi.
Les cibles avaient été le Pentagone mais aussi deux centres de recrutement de l'armée, ainsi que le Musée national des Marines. Toutes ces cibles étaient situées en Virginie (est).
Aucun blessé n'avait été à déplorer mais, selon le ministère de la Justice, les dégâts ont coûté plus de 100.000 dollars de réparations.
Le jeune militaire avait été arrêté vendredi car il se trouvait aux heures de fermeture à l'intérieur du cimetière national d'Arlington, proche du Pentagone, où sont enterrés des milliers de soldats américains ainsi que des personnalités comme l'ancien président John F. Kennedy.
Il avait, selon la police, tenté de s'enfuir, laissant derrière lui un sac à dos contenant du nitrate d'ammonium, un produit qui avait été utilisé dans l'attentat d'Oklahoma City, en 1995. Les forces de l'ordre avaient dans un premier temps fermé la circulation dans tout le secteur autour du Pentagone, avant de déterminer qu'il n'y avait pas d'engin explosif susceptible de rendre le produit dangereux.
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