"Nous espérons que le mandat d'arrêt sera bientôt délivré et que Kadhafi sera arrêté par le peuple libyen. C'est ce que nous attendons", a déclaré M. Moreno-Ocampo au journal espagnol El Mundo.
"Nous espérons que les juges prendront la décision de l'arrestation de Kadhafi dans les prochaines semaines. Nous travaillons sur l'hypothèse qu'il puisse être arrêté par les siens, par des personnes du régime" et si "cela n'est pas possible, par le Conseil national de transition", l'instance dirigeante de la rébellion libyenne, a-t-il ajouté.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait demandé le 16 mai aux juges de délivrer des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le colonel Mouammar Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.
Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, avait indiqué que son pays n'était "pas concerné" par les décisions de la CPI, dans la mesure où la Libye n'est pas un Etat partie au Statut de Rome, traité fondateur de la CPI.
Les autorités libyennes ont toutefois l'obligation de coopérer avec la Cour, selon M. Moreno-Ocampo, car il a été saisi de la situation en Libye le 26 février par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies obligeant ce pays, membre de l'ONU, à coopérer avec la CPI.
Le procureur a également soutenu que la Libye aurait l'obligation de mettre à exécution les mandats d'arrêt qu'il a demandés au cas où les juges décideraient d'accéder à sa requête.
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